La montagne de Notre-Dame d'Etang.

Altitude: 545 m, 284 mètres au-dessus du niveau de la vallée.

La Chapelle se dresse sur un des sommets les plus élevés de la région, dominant le village de Velars.

Depuis la terrasse de la chapelle, on peut jouir d’un panorama exceptionnel, en particulier sur la vallée de l’Ouche, voie naturelle reliant le bassin Parisien à la vallée de la Saône.

Deux voies de communications remarquables sont visibles : le canal de Bourgogne, et la ligne de chemin de fer Paris-Dijon dont les T.G.V. franchissent à vive allure de multiples viaducs.

Le chemin parcourant la crête de la montagne fait partie du fameux GR7 qui permet de traverser la France du Ballon d’Alsace aux Pyrénées.

Une base de départ de parapentistes, donne une vie supplémentaire à la montagne.

Pourquoi ce nom ?

il n’y a certes jamais eu d’étang au sommet de la montagne. On trouve dans certains documents remontant au XIVème siècle (à l’époque des Ducs de Bourgogne), des orthographes différentes : Notre-Dame des Temps ou Notre-Dame des Tans, évoquant “le Chêne” en celte.

Une carte IGN de 1924 mentionne même la “Côte des Temps”.

Il semble probable que ce nom vienne plutôt de plusieurs étangs ayant existé plus ou moins longuement au fond du vallon ou au plateau Saint-Joseph.

Témoin de l’occupation de la montagne dès les premiers siècles de notre ère, on peut trouver sur la crête les vestiges d’un double camp « celtique » ; le petit camp est un éperon barré limité à 290m au Sud de la chapelle par un mur en pierres sèches ; le grand camp est fermé au Sud, à 2 km environ de la chapelle, par un mur en pierres énormes avec une défense avancée triangulaire.

Des “tumulus”, probablement des sépultures, sont encore visibles sur la partie large de la crête, au Sud de la chapelle.

Une tour du télégraphe aérien (système Chappe), bâtie non loin de la chapelle au début du XIXème siècle, était l’une des stations de la liaison Paris-Toulon. Utilisée jusque vers 1850 pour transmettre les dépêches officielles, elle fut probablement détruite après la construction de la chapelle.

Le Plateau Saint-Joseph

situé à mi-pente sur le versant Nord-Est de la montagne, était habité depuis le moyen-âge : des textes mentionnent un « Hameau d’étang » qui fut ensuite occupé jusqu’à la Révolution par le monastère des Minimes, gardiens du sanctuaire.

Deux sources prennent naissances sur le plateau Saint-Joseph : l’une d’elles, dans l’enceinte de l’ancien couvent est aujourd’hui captée ; l’autre, située à l’extrémité Sud, la Fontaine Sainte-Anne, est toujours visible. Ces sources alimentaient des étangs à proximité du hameau.

 

Altitudes :

  • Eglise velars : 262m
  • Bon pasteur : 395m
  • Plateau st joseph : 460m
  • Chapelle : 545m